jeudi 26 septembre 2013

Rencontre avec Nicolas Osmont, régisseur lumière de la Cartonnerie


Mercredi 25 Septembre,  nous avons rencontré Nicolas Osmont, régisseur lumière à la Cartonnerie. Il nous a apporté de la lumière sur son métier...



En quoi consiste votre métier ?
Ici je suis régisseur lumière et donc mon boulot consiste à gérer tout l'équipement lumière lié à l'activité de la salle. C'est à dire que dès qu'il va y avoir un projecteur d'accrocher pour n'importe quel concert, ça passera forcement par moi.

Quel type d'études avez-vous fait pour en arriver là ?  
J'ai un parcours un peu particulier, c'est à dire que je n'ai jamais fait d'études dans le spectacle. J'ai un bac pro commerce: je vendais des chaussures en parallèle, je travaillais beaucoup dans un festival électronique à Caen, le Nordik Impact. C'est grâce à ça que j'ai mis un pied dans ce milieu. Je travaillais comme bénévole au départ, puis, petit à petit, je me suis intéressé au travail de la lumière en posant des questions et en allant proposer mes services dans différentes salles en France pour apprendre, faire des formations. Et puis j'ai appris sur Internet. Je fais partie de ces gens qui sont arrivés dans le métier de façon autodidacte.

Combien de temps faut-il pour installer le matériel ?  
Pour vous donner l'exemple de la scène sur le parvis, aujourd'hui on a l'équipe des monteurs de scènes qui installe vraiment toute la structure et la régie. Nous, les techniciens nous arrivons le lendemain, une fois que la scène est en place, pour monter le plan de feux que j'ai moi-même designé après l'analyse des fiches techniques des différents groupes. Je rappelle ensuite les éclairagistes et les régisseurs de chaque groupe, je leur propose un design de lumière qu'ils valident. Le lendemain, nous venons monter ce design, que l'on terminera en fin de journée.

Quel était votre parcours avant la Cartonnerie ?  
Avant la cartonnerie, je travaillais dans une salle en Normandie, le Cargö, qui est une SMAC (Scène de Musiques Actuelles) comme la Cartonnerie. Cette salle de musique, à Caen, est un tout petit peu plus petite que la Cartonnerie. J'ai fais 5 ans comme régisseur lumière là-bas, et j'ai atterri ici l'année dernière.

J'ai appris que vous êtes également DJ ? 
Oui c'est une espèce de deuxième casquette que j'ai depuis 10 ans. Je pousse des disques dans un délire un peu électro, dubstep, jungle. Je joue quand j'ai du temps libre dans des soirées en France et à l'étranger, mais mon métier principal, c'est d'être régisseur lumière. Être DJ, c'est un plus, c'est un truc pour le fun.

Quelle a été votre plus grosse difficulté lors d'un festival ?  
Des difficultés, ça peut effectivement arriver. Comme par exemple des structures et des équipements qui s'assemblent mal. En général, quand on fait de la régie, on est plutôt partant pour se blinder de travail dès le début, c'est a dire tout passer en revue, anticiper, vérifier parfois chaque détail. On y réfléchit avant l'événement, ce qui nous permet d'arriver un peu plus tranquillement. Mais il arrive parfois qu'on ne puisse pas tout maîtriser. Par exemple, l'année dernière sur le parvis on a eu de gros soucis d'alimentation électrique, des trucs vraiment très ennuyeux! Mais on a fini par trouver la solution, très tard malheureusement, ce qui a provoqué un retard sur l’accueil des artistes et le retard est très difficile à rattraper. Dans ce genre de cas, on est obligé de faire avec!

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