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mardi 25 septembre 2012
jeudi 20 septembre 2012
Interview de Brodinski.
Cet après-midi nous avons eu l'honneur d'interviewer Brodinski qui a été super !
- Quel effet ça t'a fait de passer du rôle de spectateur étant jeune au rôle d'artiste actuellement ?
C'est quelque chose qu'on envisage avec le temps. J'ai très rarement été spectateur. J'ai commencé à faire de la musique très jeune. Avant, je n'étais pas beaucoup sorti voir des concerts ou des DJ. Quand j'ai commencé à faire le DJ, j'avais 16 ans et je n'avais donc pas encore le droit d'aller en boîte de nuit. Artiste, c'est aussi un métier et c'est devenu aujourd'hui mon métier et c'est vraiment très impressionnant.
- Nous savons que tu as connu les débuts du festival, d'après toi a-t-il
évolué ? Et comment ?
Bien évidemment ça fait 10 ans aujourd'hui que le festival existe et c'est une belle année en plus il fait beau! (rires). Tout va bien sur un cadre magnifique du festival, le parvis de la cathédrale qui est quelque chose qu'on n'avait pas au début...C'était tout petit, c'était moi qui distribuait les tickets quand j'avais 15 ans, les flyers et aujourd'hui être ici et de faire parti de l'histoire du festival, c'est assez gratifiant.
-Quels rapports entretiens-tu avec le festival ?
On connaît tous les artistes comme Gesaffelstein qui est mon partenaire depuis 2 ans, les Cassius qui sont comme des pères pour nous, des rois de l'électronique. Je parlerai aussi de cette fameuse "scène rémoise" qui regroupe The Shoes, The Bewitched Hands qui ont joué hier soir, Yuksek avec qui je jouerai ce soir et qui a fait l'after d'hier soir au Palais du Tau. Ça crée des liens entre artistes, forcément. On fait tous des choses différentes, et on sait qu'on peut se rencontrer sur ce festival, jouer devant 5000 personnes, et passer du bon temps.
-Pourquoi c'est important pour toi de créer ton label?
Quand on signe avec un label on ne pense pas aller dans d'autres labels. Avec mon propre label, je n'ai pas de délai, je peux sortir mes albums quand j'en ai envie. Et avoir mon propre label me permet aussi d'aider les amis en qui je crois.
- Quel est l'artiste que tu préfères dans le festival cette année ?Je dirais Gesaffelstein. C'est mon partenaire et je suis très content qu'il soit là ce soir. Je lui ai fait une haie d'honneur devant cette magnifique cathédrale et je pense que ce sera un moment mémorable.
-Pour finir, qu'écoutais-tu comme musique au lycée ?
A peu près la même chose qu'aujourd'hui, c'est à dire tout ce qui est électronique mais j'ai également une grosse culture du rap, le rap américain, qui est mon inspiration première. Ça m'arrive d'en jouer mais c'est très rare. Ce soir j'en jouerai sûrement un peu au Palais du Tau. J'aime aussi beaucoup le spectre, ça ressort énormément de choses et c'est pour ça que j'aime cette musique. J'ai besoin d'écouter beaucoup de nouvelles musiques tous les jours, ça me donne beaucoup d'idées et d'inspiration. Donc le rap américain et le spectre sont vraiment mes deux styles musicaux de prédilection avec l'électronique.
dimanche 16 septembre 2012
samedi 15 septembre 2012
Patrick, chef de la sécurité, samedi 29 septembre
Le grand soir est arrivé, dernier concert de la semaine, les préparatifs se mettent en route. Nous avons eu le plaisir de rencontrer Patrick, qui a accepté de nous accorder quelques minutes.
En tant que chef de la sécurité, il est chargé du bon déroulement du festival…
La gestion du public n’est pas toujours évidente, il faut gérer l’alcoolémie, la consommation de stupéfiants et l’agressivité de certains. Pour limiter les dégâts, les agents de sécurité effectuent des palpations à chaque entrée et mettent en place des zones sécurisées. Malgré tous ces dispositifs, ils sont parfois amenés à appeler la police.
Lors des concerts, la principale tâche de l’équipe est d’observer le comportement du public, quelque fois agité et d’empêcher tout débordement…
En début de carrière Patrick était portier de discothèque, avant que la loi n'impose d'avoir une carte professionnelle pour cette fonction. Il a donc du passer un diplôme de sécurité.
Merci aux 44 agents qui seront présents ce soir !
vendredi 14 septembre 2012
Rencontre avec Ben, des Bewitched Hands
Interview de
Ben des Bewitched hands :
14h45
<! fPourquoi ce nom de groupe ?
<! Parce
que ça veut dire « mains ensorcelées » et que, à la base, c’était plus
collectif, on était une dizaine de personnes et on faisait de la musique un peu
folk/psychédélique.
> Qu’est-ce qui vous a amené à
travailler ensemble ? Comment vous êtes-vous rencontrés ?
<!- On
se connait tous depuis le lycée. Par contre, on avait tous des groupes séparés. Un soir lors d’une carte blanche de Sébastien Adam qui est un des
guitaristes du groupe, il nous a tous invités à venir jouer avec lui pour un
concert, on s’est mis à jouer tous ensemble les morceaux de chacun et de là
sont nés les « Bewitched ».
<!--Et en parlant de votre groupe,
y’a-t-il un leader ?
<!- Non,
il n’y a pas de leader.
<!--Est-il facile de travailler à 6 sur
un album ?
<!--Oui,
on se connaît tous depuis notre adolescence et donc on a l’habitude de
travailler ensemble. Chacun ramène des morceaux, on les écoute ensemble et si
ça plaît, on les travaille à 6.
<!>Comment avez-vous travaillé sur votre
dernier album ? Quelles ont été vos inspirations ?
<!- Pour
les inspirations, on fait tous de la musique depuis 15 ans. Maintenant nous en avons 30 ans, et cela fait déjà 15 ans qu’on écoute plein de musique. Donc,
l’inspiration, c’est naturel. Après, on a bossé avec Julien Delfault qui a
produit le disque et qui a notamment travaillé avec Phoenix.
< >Et pourquoi être partis dans un
délire mystico-vampirique ?
<! >En
fait, ce n’est pas fait exprès. En même temps, ça tombe bien parce que entre
notre nom qui signifie « Les mains ensorcelées », la pochette de
l’album où quelqu’un se découpe une jambe et la musique qui est un peu psyché,
tout cela s’emboîte finalement assez naturellement. Ce n’est pas volontaire, ça s’est fait
comme ça, d’où une chanson éponyme qui s’appelle « Vampiric Way ».
<!- Pour parler du festival, quels sont
vos ressentis pour cette 10ème édition, et qu’est-ce que cela vous
fait de jouer devant la cathédrale ?
<!>Tout
d’abord, on est content de jouer pour les 10 ans d’Elektricity. En plus, c’est
un festival qui a été créé par un ami qui s’appelle Pierre-Alexandre (Yuksek).
On joue à la maison, c’est la sortie de notre album, c’est une grosse date, on
est super contents et impatient !
Merci à Ben de nous avoir consacré un peu de son temps !
jeudi 13 septembre 2012
Soirée du 27 : Chassol, Alice Lewis, Thomas Azier et Woodkid
Le 27
septembre, grosse soirée, avec Chassol et son invitée surprise Alice Lewis
suivie de Thomas Azier, et Woodkid pour finir qui a embrasé la scène et surtout
le public !
Alice Lewis
a commencé dans une ambiance cool et chaleureuse, une voix poétique. Une
découverte pour la plupart d’entre nous et finalement une révélation. Cette
chanteuse nous a vraiment séduit. Puis Thomas
Azier dans un style rétro avec un éclairage d’enfer et des ambiances chaudes,
une tonalité plus puissante, envahissante.
Les musiciens faisaient corps avec leurs instruments. Enfin le
choc ! Woodkid !
Des percussions, des cuivres, 8 personnes sur scène ! Enorme show ! Un éclairage qui envoie du lourd. Une sensation très rythmée dans une ambiance plutôt mystique. Woodkid, c’est de la musique, de la vidéo, une recherche scénographique impressionnante qui a enflammé la foule.
Un spectacle mémorable !
mercredi 12 septembre 2012
Rencontre avec Marion, chargée de production
Jeudi après-midi, notre groupe est parti réaliser l'interview de Marion, la chargée de production.
Elle nous a expliqué son rôle au sein de la Cartonnerie qui se décompose en deux parties: tour manager et organisatrice de concert. Tour manager consiste à gérer les déplacements des artistes: prendre en charge l'achat des billets de train ou d'avion, réservations des hôtels, répondre à leurs demandes même les plus farfelues! De
plus, Marion organise le travail de tout le personnel, elle s'occupe
également du matériel toujours dans le but de satisfaire au mieux les
besoins des artistes.
Le jour du concert, Marion repère les lieux: la salle et le matériel, les loges. C'est l'aboutissement de plusieurs mois de préparation et d'investissement. Marion est passionnée par son métier même si elle rencontre un certain nombre de difficultés. Il est parfois compliqué pour elle de gérer les humeurs de chacun et de concilier les envies de tout le monde. Enfin, elle doit aussi d'anticiper les aléas de la météo.
Merci à Marion pour sa gentillesse, sa disponibilité et sa décontraction.
© Léna C.
mardi 11 septembre 2012
Rencontre avec Fish
Dans l’après-midi du jeudi 27, nous avons rencontré le
directeur technique de la cartonnerie, Fish.
Chargé de l’aménagement du site, il s’occupe également de
tout ce qui concerne l’aspect scénographique : technique son et lumière
mais aussi de la sécurité surtout lors d’un grand festival comme Elektricity.
Au début, rien ne le destinait à travailler dans le domaine de la musique et il
est devenu musicien par la force des choses. Ceci dit, la musique était quand
même l’une de ses passions dont il a fait son métier. Certes, il présente beaucoup de contraintes comme le fait
d’y consacrer beaucoup de son temps personnel, d’avoir des horaires difficiles
et aussi une peur omniprésente pour la
sécurité du public. Avant d’arriver au stade de directeur technique , il a
commencé en bas de l’échelle puis, est devenu intermittent du spectacle .
Enfin, Fish nous recommande
fortement d’aller voir les « Bewitched
Hands » vendredi soir, car ils préparent quelque chose de vraiment cool et
original. Pour en savoir plus, on vous laisse faire le déplacement…
© Crystal B.
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