samedi 28 septembre 2013

Rencontre avec The Wolf Under The Moon

De la chanson rémoise comme on l'aime et que l'on voudrait voir progresser.  






Le groupe est composé de deux membres du groupe "The Bewitched Hands" (Antonin Ternant et Marianne Merillon), d'un guitariste (Samuel Perez) et d'un décor fluo avec squelettes, chauves-souris et couronnes !



Roderick : D'où vient votre nom ?
Antonin : Il vient d'un morceau que j'avais fait avec un autre groupe rémois qui s'appelle "The Shoes". Ils avaient sur un de leurs disques, un morceau qui s'appelait Wolf Under The Moon et je me le suis approprié. Je joue dans un autre groupe de Reims, les "Bewitched Hands"(B.H), on est nombreux dans le groupe, et j'avais envie d'être tout seul sur la scène. En cherchant un nom de groupe, il se trouvait qu'il y avait ce morceau là et que ça sonnait bien.

Yohan : Qu'est-ce-qui vous a inspiré pour créer cet univers sombre, mystérieux et à la fois enfantin?
Antonin : Au départ, sur les premiers concerts, il n'y avait pas de décor, c'était juste moi avec des bandes son préenregistrées et par moment une guitare. Comme je viens du rock, avec des groupes où ils se passe toujours quelque chose sur scène, j'avais l'impression que ...ça manquait de côté scénique. Puis un jour, je ne sais pas d'où c'est venu, j'me suis dit : "Oh ! Je vais sortir d'un château avec une couronne sur la tête", puis ça c'est juste arrêté là. Il y avait juste le château et la couronne, il n'y avait pas Samuel qui manipulait derrière , il n'y avait pas Marianne qui venait chanter, c'était juste pour le délire ! Puis, au fur et à mesure, l'univers s'est construit.

Sofian : Qu'est ce qui vous a donné envie d'entrer dans le monde de la musique, c'est votre passion ?
Antonin : J'ai commencé la musique quand j'étais au lycée. A l'époque, je faisais du skate,. Tous mes potes qui faisait du skate se sont mis à faire de la musique. Moi, je n'étais pas très fan de musique, mais comme je voulais rester avec eux, j'ai commencé la musique. C'était plus une histoire de copains que de passion. Finalement, j'ai découvert plein de groupes, ça m'a plu...Je suis entré un peu bizarrement dans ce monde ...

Roderick : Est-ce que Rouge Congo vous a impressionné ?
Antonin : Oui, tu les connais? Ouais, , il y a un morceau sur internet qui fait un buzz local assez impressionnant. Le morceau est génial. Je les ai rencontré et ce qui nous a fait plaisir, c'est qu'ils sont fans de mon autre groupe (les B.H). Tout de suite, ça a créé des liens, forcément .

Yohan : Quels liens faites vous entre Bewitched Hands et votre musique en solo?
Antonin : Le lien, c'est que c'est moi qui écrit les morceaux (Rires). Ce sont deux projets assez différents. B.H c'est un projet collectif, Wolf c'est plutôt un délire hyper personnel, je fais ce que je veux. B.H c'est vraiment un truc entre potes. Wolf c'est d'un côté être avec des gens, mais en même temps être tout seul, pour pouvoir faire n'importe quoi !
Marianne : Mener un projet de A à Z.
Antonin : Oui voilà, mais j'aime beaucoup les deux. Je pourrais pas faire juste un groupe tout seul ou un juste groupe collectif.


Anaïs : Vous pouvez nous expliquer un peu la création du groupe ?
Antonin : Le groupe a été créer en 2007, chacun avait déjà son groupe. On n'a pas eu tout de suite l'idée de faire concerts , on voulait d'abord jouer dans des bars, sans ambition précise, juste pour rigoler.

Roderick : Quel est le groupe rémois qui t'a le plus interpelé ?
Antonin : Dernièrement c'est Rouge Congo, et aussi la scène rémoise dont on parle, Yuksek, The Shoes... On se connait depuis très, très longtemps. On a fait des groupes ensemble quand on était ado. Avec Rouge Congo, il y a un nouvelle génération qui s'installe et je pense qu'on les a inspiré pour la plupart. A Reims, quand j'ai commencé la musique y'avait pas des groupes comme ça et on voyait plutôt ça comme un rêve.
Marianne : Le truc marrant avec Rouge Congo c'est que personne ne les connaissait,  il y avait toute une part de mystère . Quand ils ont posté des vidéos sur internet, personne ne savait qui ils étaient, c'était un effet de surprise.




Yohan : Trouvez-vous qu'Elektricity a une grande importance?
Antonin : En tous cas pour B.H, ce festival a eu une grande, pour Wolf aussi ce soir. Pour l'occasion, j'ai sorti trois clips sur internet pour promouvoir le concert de ce soir. Pour B.H, on a aussi fait beaucoup de pub sur internet avec la vidéo du concert de l'année dernière où on était quatorze sur scène et du coup ça a  aussi fait la pochette de notre album.
En plus, comme c'est à Reims, quand on joue, il y a la famille, les ami(e)s, c'est important aussi parce que c'est une programmation de qualité. On est fiers de jouer à Elektricity . N'importe quel artiste rémois serait fier de jouer à Elektricity !

Yohan : Quelles relations avez vous avec les artistes d'Elektricity ?
Antonin : Bah, il n'y en a que deux que l'on connait, on se croise, on se dit bonjour. A force de tourner, il y a des groupes avec lesquels on sympathise.
Marianne : Elektricity a une programmation assez pointue. C'est aussi de la découverte, pour nous tous.

Anaïs : Quels sont les artistes que vous souhaitez voir cette année ?
Marianne : Je suis contente de voir Jef Barbara.
Samuel : Jef Barbara , Connan Mokasin.
Marianne : On connait plus Connan...C'est beaucoup de découverte cette année .

Sofian : Est-ce-que l'apparition du format MP3 et du téléchargement illégal vous a favorisé ou défavorisé ?
Antonin : Euh...(Rires) J'en sais rien!
Samuel : Pour l'instant non .
Antonin : Non, j'en sais rien. On a jamais connu l'industrie du disque quand les Cd se vendaient et étaient rentables. On a toujours connu les musiques par internet. Ce qui est cool avec internet, c'est que c'est gratuit et on peut découvrir ta musique plus facilement. C'est l'avantage à en tirer. On ne vit pas de la vente de nos disques, mais au moins, on découvre beaucoup de choses.

Roderick : Quelles sont vos influences musicales ?
Antonin : Il y en a énormément, qui ne ressemble pas forcément à ce qu'on fait avec Wolf ou B.H. Ce qui est bizarre, c'est que mes influences sont souvent des musiques que je ne sais pas faire. Par exemple en ce moment, j'écoute vachement de rap américain alors que ça ne se ressent pas tout dans ma musique. J'aime écouter ce que je ne sais pas faire, ça m'intéresse.  
Samuel : Elles sont multiples : du punk , à la chanson française...



Anaïs : Comment souhaiteriez-vous voir évoluer le groupe Wolf Under The Moon ? 
Antonin : Avec la date de ce soir, on tourne déjà une page car nous allons tourner une vidéo. Wolf, j'ai toujours voulu le voir sous forme de clip. Pour moi, c'est important sur internet de ne pas simplement proposer des SoundClouds mais aussi de l'image. Elles sont aussi importantes que le morceau.
Cette année, on va être accompagné par la Cartonnerie, car on a besoin d'un éclairagiste. Pour développer, le projet, il faut forcément passer par là et on voudrait essayer de tourner.

Anaïs : Vous étiez dans quelles filières au lycée? 
Antonin : Arts plastiques.
Marianne : Pareil!

Sofian : Vous ne faites que de la musique ou vous faites d'autres choses à côté?
Antonin : Non, on vit de la musique depuis 4 ans . 
Samuel : Ah bah, pas moi!
Antonin : Mais c'est grâce à B.H car avec Wolf, on ne  gagne rien. 
Samuel : Moi à côté, je fais encore un peu de vidéo et je chante dans d'autres groupes.


Merci à la troupe de "The Wolf Under The Moon" pour nous avoir consacré un peu de leur temps et cet agréable moment passé avec eux . Merci à Anaïs pour sa présence et merci la Cartonnerie. 
     

 Leur Facebook !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.