vendredi 6 décembre 2013

La 1ere ES2 prend le relais !

"Libergier part en Live" est un blog tenu par les élèves du lycée Libergier à Reims. Il relate leurs expériences de concerts et d'ateliers dans le cadre du partenariat que le Lycée a avec la Cartonnerie, salle de musiques actuelles. L'idée de ce blog est née à l'occasion des 10 ans du Festival Elektricity en septembre 2012, festival suivi par les élèves d'une classe de 1ES  transformés pour l'occasion en journalistes. La vie de ce blog s'est ensuite poursuivie au fil de l'année, s'ouvrant à d'autres élèves, en fonction des activités en lien avec La Cartonnerie.


En ce début d'année 2013-2014, le blog reprend du service pour la onzième édition d'Elektricity avec une nouvelle classe de 1ere ES, vous pouvez dès à présent suivre à nouveau nos aventures durant le festival et réagir à celles-ci.

Durant l’événement, nous allons être divisés en quatre groupes, A, B, C et D de cinq ou six élèves qui se partageront le travail. Pendant qu'un groupe préparera et réalisera une interview ou un live report, un autre s'occupera de la tenue du blog. Deux des quatre groupes assisteront aux concerts du festival à tour de rôle. Cette expérience se terminera le Samedi 28 septembre avec le dernier concert sur le parvis de la Cathédrale. Chaque jour de nouveaux articles seront mis en ligne, donc n'hésitez pas à rester connectés.




Patrick, Nicolas, Adrien, Thais, Sofian, Marion, Jérémy, Hugo, Hugo, Lucie, Lucien, Linda, Valentin, Arsène, Roderick, Léa, Vy, Josua, Thomas, Laurine, et Alex.

Trois lycéens du lycée Libergier à Reims rencontrent Victor AKA, le grand Panteros666

Trublion parmi les Zébulons le désormais célèbre dj du "Club Cheval" débarque à Reims pour mettre en transe les jeunes rémois. Accompagné de ses logos sataniques, c'est sur le parvis de la cathédrale la folie débuta. Après ce délicieux déchaînement d'enfer qui vient d'avoir lieu sur la scène d'Electricity, nos trois lycéens encore étourdi par cette performance artistique et accessoirement par les bières qu'ils viennent de boire consécutivement sont conviés dans la loge de Panteros666 pour une interview exceptionnelle !

Mais alors Panteros 666 est-il le diable en personne ou un simple Zébulon ? Le mystère reste entier ...
Les lycéens : Alors Panteros comment vas tu après le petit show ? Des bons moments sur la scène ?

Panteros666 : Ouais, c'était génial ! Je sentais la puissance de la cathédrale derrière moi ! Après, j'ai d'une manière éclair culpabilisé qu'il y ait beaucoup de 666 et de têtes de mort (rire) alors que j'étais dans le temple de Jésus, mais … c'était pour le fun !


L
: Définis-nous le Zébulon ?


P666 : Un Zébulon, je pense que c'est l'un des personnages, du Manège Enchanté, un vieux dessin animé que nos parents regardaient. Le genre de truc fin années 70 où c'était encore un marionnettiste qui faisait l'animation. Le Zébulon, c'était un petit personnage qui racontait des conneries.


L
: Ta définition à toi alors ?


P666 : Petit personnage qui vient raconter des choses surprenantes


L
: Tu es un peu un zébulon alors ?


P666 : Malgré moi, oui. C'est juste que les gens ne sont pas assez Zébulon , ils devraient être plus Zébulon !


L
: Avec cette belle cathédrale, on suppose que tu as pris ton calice ce soir, parce qu'il parait que tu bois du coca dans un calice ...


P666 : Bien sûr ! J'ai toutes sortes de calices ! Un pour le coca, un pour le citror eau gazeuze. Il devrait le rééditer d'ailleurs, c'est un truc très 80's, très Breakbot, donc je m'achète un calice des temps en temps. J'ai une petite collection, c'est mieux qu'un verre Ikea.


L
: Comment perçois-tu la scène rémoise ?


P666 : Quand j'ai commencé l'électro en 2010, je voyais Yuksek, The Shoes, The Bewitched, et Monsieur Monsieur


L
: D'ailleurs comment as-tu rencontré Brodinski ?


P666 : Notre première rencontre, c'était au kiosque à Lille. Je l'avais rencontré avant même que je compose des track de musique électronique. Son set était vraiment génial. Puis un jour, on l'a renconté et il a dit "vous faites vraiment de la musique chanmé" avec club cheval. ( Myd, Canblaster sam tibia et Panteros ), faut vraiment qu'on taffe ensemble. Alors, j'ai sorti les premiers morceaux de club cheval sur son label Bromance .Et tout de suite, c'est devenu un très bon pote.


L
: En bref, raconte nous ce fameux club cheval


P666 : Avant, je faisais du rock métal alternatif. Un jour, j'en ai eu marre et j'ai commençé la batterie électronique. Je voulais devenir une boite à musique vivante. J'ai rencontré Myd de club cheval, et on a tous eu une espèce d' « épiphanie », une grande révélation ! Putain, il faut vraiment faire de la musique de club ! Et on s'est tous mis à faire de la techno, du hip hop. On a appris des choses sur de la musique plus « ghetto » et on s'est mis à faire notre techno dans notre coin. On s'est rendu compte que tout le monde kiffait et qu'il fallait qu'on fasse que ça de notre vie !


L
: Un titre, un nom ? Ta claque musicale du moment ?


P666 : Ah ça ! Faut que je check mon portable, ça va être euh…French montana-balling out, track magnifique ! Ca fait pas beaucoup de temps que je me suis mis au gangsta rap, et vraiment French montana fait le meilleur album de l'année.


L
: T'écoutes tous les genres musicaux ?


P666 : Oui ! Tout, tout ! J'écoute peut-être un giga de nouvelle musique par semaine depuis que j'ai internet. Je l'ai eu vachement tard par rapport à vous. Je l'ai eu à 17 piges.


L
: Il est où ton Mickey marocain ?


P666 : Il est dans mon sac. Je l'ai cassé. Je me suis tellement agité sur scène qu'il a volé en éclat ! Il faut que je le répare, mais c'est pas grave, ça se retravaille, ça ce reconstruit. Ce collier, c'est un pro modèle Panteros. Il faut porter des colliers ! Les hommes portaient des colliers au 17ème siècle : Henri IV, Louis XVI avaient tous des putain de colliers de gangsta. Les rois de France étaient assez gansta ! Je me plais, j'ai plein de bouffe, plein de maisons partout, des calèches. Ils étaient supra gangsta ! Il ne faut pas oublier de renouer avec ces traditions là, qui sont avant tout françaises.


L
: Est-ce que tu vis de la musique ?


P666 : Ouais carrément ! Sinon, je n'en ferais pas. En fait, j'ai eu un boulot, je travaillais dans la pub, mais j'ai dû démissionner. C'était un peu un saut vers l'inconnu.


L
: On a une dernière question pour toi. Avec cet art digital que tu crées, as-tu une formation de graphiste ?

P666 : Non. Je n'ai jamais voulu faire d'études de graphisme. J'ai toujours adoré ça mais je pense que pour faire du graphisme, des trucs artistiques cools, il ne faut pas faire des études d'art, sinon tu apprends l'art et tu es dans l'espèce de monde parallèle des mecs qui étudient l'art. Du coup, tu te détaches complètement de la réalité, des gens normaux. Il faut créer des trucs artistiques par rapport à des gens normaux, et pas par rapport au microcosme de l'art. C'est pour ça que j'ai plein de potes qui partaient dans le graphisme mais que j'ai choisi Sciences Po Lille, économie finance. Pour bien comprendre le monde. Voilà pourquoi après j'ai fait de la techno, et si un jour je suis clodo, j'aurais quand même fait sciences po.

Maintenant, au tour de Panteros666 de nous interviewer !

P666 :Et vous, dans vos soirée, vous mixez un peu ?

N: Charles oui, il mixe
C: Ouais, je mixe, mes goûts musicaux se dirigent vers Bromance, Ed Banger, Sound Pelegrino. J'ai lancé ma prod depuis peu en espérant séduire ma ville, qui je pense, peut m’apporter beaucoup.


Panteros666 nous offre une bière et le reste de la conversation sera privé !

samedi 28 septembre 2013

Rencontre avec Goeffrey, du Carto Crew

Bonjour, pouvez-vous vous présenter et nous expliquer ce que faites-vous exactement durant le festival ?

Salut, je m'appelle Geoffrey et je suis le président du Cartocrew. Je suis bénévole à la Cartonnerie. En gros, mon travail consiste à aider dans l'organisation du festival sur toutes sortes de missions comme la mise en place du site, la fermeture des entrées à 18h, laver les gobelets, la communication avec la distribution des flyers, aider pour la mise en place de la scène et des lumières, accueillir le public, donner un coup de main pour les buffets VIP, vérifier les faux passes éventuels. Le but est d'aider la Cartonnerie. Il faut aussi débarrasser la Cartonnerie et la nettoyer... Il faut également gérer le planning pour les 80 bénévoles.


Pourquoi avez-vous voulu être bénévole ?

A la base, je pensais aller à la Croix Rouge mais finalement, j'ai choisi la Cartonnerie car on peut aider. En plus, j'adore la musique et on s'ennuie à la fac. Grâce au bouche à oreille, je suis devenu bénévole. C'est bien pour connaître du monde, ça nous permet de devenir plus curieux. 


Êtes-vous bénévole toute l'année toute l'année pour la Cartonnerie ? 

Je suis bénévole toute l'année. 


Qu'est ce que vous gagnez à être bénévole ?

Pas d'argent (rire) !! Beaucoup de stress, des rires, on voit des concerts, on s'entraide, on apprend des choses, on sympathise avec les gens et c'est très enrichissant. On découvre de nombreux groupes grâce au bénévolat, ça nous permet d'obtenir de nombreux contacts.


Depuis combien de temps êtes vous bénévole ?  

 Cela fait 1 an. L'intégration a été facile, très facile je dirais même. En devenant président, je n’ai pas gravi un échelon social, j'ai pris le relai du précédent, c’est tout.

Rencontre avec The Wolf Under The Moon

De la chanson rémoise comme on l'aime et que l'on voudrait voir progresser.  






Le groupe est composé de deux membres du groupe "The Bewitched Hands" (Antonin Ternant et Marianne Merillon), d'un guitariste (Samuel Perez) et d'un décor fluo avec squelettes, chauves-souris et couronnes !



Roderick : D'où vient votre nom ?
Antonin : Il vient d'un morceau que j'avais fait avec un autre groupe rémois qui s'appelle "The Shoes". Ils avaient sur un de leurs disques, un morceau qui s'appelait Wolf Under The Moon et je me le suis approprié. Je joue dans un autre groupe de Reims, les "Bewitched Hands"(B.H), on est nombreux dans le groupe, et j'avais envie d'être tout seul sur la scène. En cherchant un nom de groupe, il se trouvait qu'il y avait ce morceau là et que ça sonnait bien.

Yohan : Qu'est-ce-qui vous a inspiré pour créer cet univers sombre, mystérieux et à la fois enfantin?
Antonin : Au départ, sur les premiers concerts, il n'y avait pas de décor, c'était juste moi avec des bandes son préenregistrées et par moment une guitare. Comme je viens du rock, avec des groupes où ils se passe toujours quelque chose sur scène, j'avais l'impression que ...ça manquait de côté scénique. Puis un jour, je ne sais pas d'où c'est venu, j'me suis dit : "Oh ! Je vais sortir d'un château avec une couronne sur la tête", puis ça c'est juste arrêté là. Il y avait juste le château et la couronne, il n'y avait pas Samuel qui manipulait derrière , il n'y avait pas Marianne qui venait chanter, c'était juste pour le délire ! Puis, au fur et à mesure, l'univers s'est construit.

Sofian : Qu'est ce qui vous a donné envie d'entrer dans le monde de la musique, c'est votre passion ?
Antonin : J'ai commencé la musique quand j'étais au lycée. A l'époque, je faisais du skate,. Tous mes potes qui faisait du skate se sont mis à faire de la musique. Moi, je n'étais pas très fan de musique, mais comme je voulais rester avec eux, j'ai commencé la musique. C'était plus une histoire de copains que de passion. Finalement, j'ai découvert plein de groupes, ça m'a plu...Je suis entré un peu bizarrement dans ce monde ...

Roderick : Est-ce que Rouge Congo vous a impressionné ?
Antonin : Oui, tu les connais? Ouais, , il y a un morceau sur internet qui fait un buzz local assez impressionnant. Le morceau est génial. Je les ai rencontré et ce qui nous a fait plaisir, c'est qu'ils sont fans de mon autre groupe (les B.H). Tout de suite, ça a créé des liens, forcément .

Yohan : Quels liens faites vous entre Bewitched Hands et votre musique en solo?
Antonin : Le lien, c'est que c'est moi qui écrit les morceaux (Rires). Ce sont deux projets assez différents. B.H c'est un projet collectif, Wolf c'est plutôt un délire hyper personnel, je fais ce que je veux. B.H c'est vraiment un truc entre potes. Wolf c'est d'un côté être avec des gens, mais en même temps être tout seul, pour pouvoir faire n'importe quoi !
Marianne : Mener un projet de A à Z.
Antonin : Oui voilà, mais j'aime beaucoup les deux. Je pourrais pas faire juste un groupe tout seul ou un juste groupe collectif.


Anaïs : Vous pouvez nous expliquer un peu la création du groupe ?
Antonin : Le groupe a été créer en 2007, chacun avait déjà son groupe. On n'a pas eu tout de suite l'idée de faire concerts , on voulait d'abord jouer dans des bars, sans ambition précise, juste pour rigoler.

Roderick : Quel est le groupe rémois qui t'a le plus interpelé ?
Antonin : Dernièrement c'est Rouge Congo, et aussi la scène rémoise dont on parle, Yuksek, The Shoes... On se connait depuis très, très longtemps. On a fait des groupes ensemble quand on était ado. Avec Rouge Congo, il y a un nouvelle génération qui s'installe et je pense qu'on les a inspiré pour la plupart. A Reims, quand j'ai commencé la musique y'avait pas des groupes comme ça et on voyait plutôt ça comme un rêve.
Marianne : Le truc marrant avec Rouge Congo c'est que personne ne les connaissait,  il y avait toute une part de mystère . Quand ils ont posté des vidéos sur internet, personne ne savait qui ils étaient, c'était un effet de surprise.




Yohan : Trouvez-vous qu'Elektricity a une grande importance?
Antonin : En tous cas pour B.H, ce festival a eu une grande, pour Wolf aussi ce soir. Pour l'occasion, j'ai sorti trois clips sur internet pour promouvoir le concert de ce soir. Pour B.H, on a aussi fait beaucoup de pub sur internet avec la vidéo du concert de l'année dernière où on était quatorze sur scène et du coup ça a  aussi fait la pochette de notre album.
En plus, comme c'est à Reims, quand on joue, il y a la famille, les ami(e)s, c'est important aussi parce que c'est une programmation de qualité. On est fiers de jouer à Elektricity . N'importe quel artiste rémois serait fier de jouer à Elektricity !

Yohan : Quelles relations avez vous avec les artistes d'Elektricity ?
Antonin : Bah, il n'y en a que deux que l'on connait, on se croise, on se dit bonjour. A force de tourner, il y a des groupes avec lesquels on sympathise.
Marianne : Elektricity a une programmation assez pointue. C'est aussi de la découverte, pour nous tous.

Anaïs : Quels sont les artistes que vous souhaitez voir cette année ?
Marianne : Je suis contente de voir Jef Barbara.
Samuel : Jef Barbara , Connan Mokasin.
Marianne : On connait plus Connan...C'est beaucoup de découverte cette année .

Sofian : Est-ce-que l'apparition du format MP3 et du téléchargement illégal vous a favorisé ou défavorisé ?
Antonin : Euh...(Rires) J'en sais rien!
Samuel : Pour l'instant non .
Antonin : Non, j'en sais rien. On a jamais connu l'industrie du disque quand les Cd se vendaient et étaient rentables. On a toujours connu les musiques par internet. Ce qui est cool avec internet, c'est que c'est gratuit et on peut découvrir ta musique plus facilement. C'est l'avantage à en tirer. On ne vit pas de la vente de nos disques, mais au moins, on découvre beaucoup de choses.

Roderick : Quelles sont vos influences musicales ?
Antonin : Il y en a énormément, qui ne ressemble pas forcément à ce qu'on fait avec Wolf ou B.H. Ce qui est bizarre, c'est que mes influences sont souvent des musiques que je ne sais pas faire. Par exemple en ce moment, j'écoute vachement de rap américain alors que ça ne se ressent pas tout dans ma musique. J'aime écouter ce que je ne sais pas faire, ça m'intéresse.  
Samuel : Elles sont multiples : du punk , à la chanson française...



Anaïs : Comment souhaiteriez-vous voir évoluer le groupe Wolf Under The Moon ? 
Antonin : Avec la date de ce soir, on tourne déjà une page car nous allons tourner une vidéo. Wolf, j'ai toujours voulu le voir sous forme de clip. Pour moi, c'est important sur internet de ne pas simplement proposer des SoundClouds mais aussi de l'image. Elles sont aussi importantes que le morceau.
Cette année, on va être accompagné par la Cartonnerie, car on a besoin d'un éclairagiste. Pour développer, le projet, il faut forcément passer par là et on voudrait essayer de tourner.

Anaïs : Vous étiez dans quelles filières au lycée? 
Antonin : Arts plastiques.
Marianne : Pareil!

Sofian : Vous ne faites que de la musique ou vous faites d'autres choses à côté?
Antonin : Non, on vit de la musique depuis 4 ans . 
Samuel : Ah bah, pas moi!
Antonin : Mais c'est grâce à B.H car avec Wolf, on ne  gagne rien. 
Samuel : Moi à côté, je fais encore un peu de vidéo et je chante dans d'autres groupes.


Merci à la troupe de "The Wolf Under The Moon" pour nous avoir consacré un peu de leur temps et cet agréable moment passé avec eux . Merci à Anaïs pour sa présence et merci la Cartonnerie. 
     

 Leur Facebook !

Interview de Cédric Cheminaud, Directeur Artistique de la Cartonnerie

Que faisiez-vous avant d'être le directeur artistique de la Cartonnerie ?

J'ai commencé dans les MJC (maison de quartier) où j'étais animateur culturel, j'accueillais et je travaillais avec des artistes sur des projets avec des lycées ou collèges, on montait des spectacles. Puis, en montant les échelons dans ce domaine, je suis devenu responsable culturel de plusieurs structures et il y a 4 ou 5 ans de cela, la Cartonnerie m'a débauché pour me donner le poste de chargé de l'accompagnement et de l'action culturelle de la Cartonnerie. Mon travail consistait à repérer et travailler avec des groupes,les aider pour qu'ils deviennent professionnels. Je devais aussi travailler avec les associations locales... J'ai fait ça pendant 4 ans. Puis il y a un mois, je suis devenu programmateur de la Cartonnerie.  

Quelles différences y a-t-il entre directeur artistique et programmateur ?

C'est une responsabilité différente. Le programmateur, on va lui donner un projet artistique à mettre en oeuvre, par exemple, rajeunir le public. Nous avons  fait une étude de marché, qui a conclu que l'âge moyen de notre public est entre 23 et 33 ans. Mon directeur pourrait donc me dire que dans 3 ans l'âge moyen devra se situer entre 18 et 25 ans. Une fois qu'il y a un projet artistique, le programmateur doit choisir les groupes qui vont remplir cette mission-là. Le Directeur artistique, c'est à lui d'écrire le projet, c'est à lui d'avoir une vision de ce que peut devenir la Cartonnerie dans les 4 ou 5 ans à venir. Le Directeur artistique doit avoir une plus grande vue d'ensemble que le programmateur.

Quelles sont les contraintes du métier de programmateur pour le choix des artistes?

Je me fais plaisir, je choisis les artistes qui m'intéressent ! (rires) Non, ça ne marche pas comme ça ! Je dois rédiger un projet avec la Direction de la structure , nous avons des missions données par les subventionneurs qui nous financent et nous devons les respecter. Mais quoi qu'il arrive il faut proposer tous les genres musicaux. Par contre il faut savoir qu’aucun public n'est le même. Celui de Reims est différent de Lille ou même de Nantes et vice versa. Tous les territoires ne marchent pas de la même façon, par exemple à Reims, on trouve surtout un univers musical pop rock. Mais la Cartonnerie doit permettre de voir des groupes de tous les genres musicaux. Je veux être un programmateur très ouvert en m'appuyant sur les associations qui peuvent être ou sont à la pointe de différents genres musicaux.

Quel est votre plus gros coup de cœur musical ? 

Il y en a eu plein, mais un des derniers concerts qui m'a touché, c'était l'année dernière dans le cadre d'Elekricity : Chassol. C'est un musicien extrêmement doué. Il a l'oreille absolue, c'est-à-dire que lorsque que quelqu'un parle ou lorsqu'il entend un bruit, il le traduit en notes, il arrive à déceler la musicalité des bruits, des sons... Son travail est de mettre en musique tout ce qu'il entend, il fait des vidéos, à partir des vidéos, fait des montages et passe les mini-films sur scène pendant son show. Et ce concert organisé à St-Ex était vraiment un moment très très fort. J'ai aussi adoré le concert du 25 septembre avec Chilly Gonzales qui a été un grand moment de musique, car l'artiste a eu envie de partager son bonheur de faire de la musique devant des gens. C'est un très grand musicien, son parcours est très impressionnant. Voilà, c'est ça qui me touche, c'est pour ça que je fais ce métier, pour essayer de partager des choses.

Une soirée toute en progression sur le parvis de la cathédrale



Vendredi 27 septembre 2013, nous avons découvert l'univers des groupes, "Simian Mobile Disco", "Rone", "Is tropical"et "Connan Mockasin".

Tout a commencé par le groupe "Connan Mockasin" avec son album "Please turn me into the snat". C'était un début de soirée très calme. Puis la fête a continué avec le groupe "Is tropical" et le DJ "Rone" qui eux ont plutôt réussi leurs shows. Nous avons préferé le DJ "Rone" qui a su nous réveiller et nous faire danser. On espère que la soirée de ce soir sera encore plus festive !

La diva fait son show



Aujourd'hui jeudi 26 la Carto présentait 3 artistes : The Wolf Under The Moon, Jef Barbara et Tristesse contemporaine.

Un petit aperçu de la prestation de Jef Barbara :

Jef Barbara est apparu resplendissant pendant toute la soirée avec son costume moulé à paillettes. Une musique  rythmée et dynamique se dégageait de l'ensemble. L'artiste était très bien accompagné, le guitariste et le batteur nous ont beaucoup impressionnés, surtout le batteur. On voyait dans ses mouvements la passion qu'il émettait. Jef Barbara était séducteur, envahissait et remplissait la scène, le public n’arrêtait pas de sauter pendant le spectacle. Nous avons adoré son côté androgyne. La diva faisait son show... A chaque fois qu'il terminait une chanson, l'artiste disparaissait de la scène pour ensuite faire une superbe entrée pleine d’énergie. 

Ce n'était pas vraiment notre style musical, mais le public lui avait l'air ravi !

vendredi 27 septembre 2013

Découverte de l'installation Dyskograph au Centre Culturel Saint-Exupéry


Nous sommes allés au centre Saint-Exupéry, où nous avons participé à une installation appelée "Dyskograph". Elle a été créée par les artistes du  collectif Avoka.
Nous avons eu la possibilité de dessiner des formes sur des disques en papier qui ont ensuite été traduites en son.


La séance s'est très bien passée, notre groupe a découvert une nouvelle forme de créativité musicale.
Nous conseillons à tout le monde d'aller découvrir cette installation qui se tiendra au Centre Culturel Saint Exupéry jusqu'au mardi 02 octobre 2013!

Kadâmbini au Centre Culturel Saint-Exupéry


Ce spectacle met en scène un personnage avec une histoire proche de celle d'Alice au pays des merveilles. Cette histoire se déroule dans le rêve d'un homme, avec de nombreuses scènes imaginaires et improbables.  

Les trois artistes du collectif Iduun se chargeaient de créer les sons du " film " avec de nombreux objets comme une plaque en plastique souple, des micros, des ballons gonflables... Le film était aussi l'une de leurs créations.

Selon nous, ce spectacle s'adressait surtout à un jeune public. Son univers était trop "enfantin" à notre goût, le fait de jouer les sons à l'aide de multiples objets était trop absurde. A l'inverse, les plus petits, eux, ont été ravis du spectacle présenté. Ils ont posé beaucoup de questions aux artistes, qui se sont gentiment prêtés au jeu des questions.

Zoom sur... Panteros666



Victor Watel, aka Panteros 666 a débuté la musique en jouant de la batterie dans un registre jazz au  conservatoire de Tourcoing. Il a ensuite fait des formations dans le style dance punk dans les années 2000. Son goût pour la musique électro pure qui fait danser le public à coup sûr, influence aujourd'hui grandement son univers musical. Excentrique sur scène, il est plutôt sympathique, drôle et humble dans la réalité.
Avec les artistes Myd, Sam Tiba et Canblaster, Panteros 666 fait partie du label lillois Club Cheval, fondé en 2009. 



jeudi 26 septembre 2013

Rencontre avec Chilly Gonzales



Mercredi 25 septembre: rendez-vous est donné à 17h40 à l'Opéra de Reims pour une rencontre privilégiée avec le virtuose Chilly Gonzales. A l'arrivée de l'artiste, nous lui avons fait part de notre projet pédagogique pendant le festival Elektricity. Pendant l'interview, nous avons découvert un artiste attentionné, gentil, agréable. Du fait de sa notoriété, nous avons été très flattés qu'il réponde à nos questions. En effet, il a été interviewé par de grands magazines internationaux ! Son accent, mélange de québecois et d'anglais et son humour noir nous ont vraiment séduit. 

Pour vous accompagner tout au long de votre lecture, voici une petite mixtape faite par Gonzales en 2010.

 

Depuis combien de temps connaissez-vous le festival Elektricity?

Chilly Gonzales: Pour être honnête, j'ai appris le nom du festival ce matin. Ce qui m'a le plus attiré, ce qui est resté dans ma tête, c'est que j'allais jouer à l'Opéra de Reims. C'est un endroit sérieux. Je préfère être dans un endroit calme, pour que le public apprécie le concert, puisse reposer ses oreilles.

Quelle a été votre réaction à l'idée de participer au Festival?

C.G:  Je n'aime pas les chapiteaux car je n'ai pas de contact avec le public, je ne peux pas avoir d'échanges. Alors que l'Opéra est un endroit sérieux.

Préférez-vous jouer devant un public nombreux ou dans une ambiance plus calme comme par exemple à l'Opéra?

C.G: Je préfère jouer devant un public plus restreint, plus petit, pas comme dans un théâtre de 1500 personnes ou des salles de 2000 personnes comme le théâtre philharmonique en Allemagne. Je joue assez souvent, c'est un challenge pour moi.  J'ai du mal à comprendre que 1800 personnes soient devant moi. Jusqu'à 1000 personnes, c'est le plus confortable pour moi. Un festival et des chapiteaux c'est 5000 personnes, c'est pas pour moi. Je ne vais pas m'amuser, mes meilleurs côtés ne vont pas ressortir. Lose-lose, le public perd et je perds. Je l'ai fait deux, trois fois et ce n'est pas pour moi !

Si on t'avait proposé de jouer devant la cathédrale, le parvis, aurais-tu accepté? 

C.G: Non, je n'aurais pas accepté.

Que vous apporte le fait de surmonter les épreuves? D'où vous est venue l'idée folle de vouloir battre le record du monde du plus long concert de piano?

C.G: C'était important pour moi que j'existe dans le monde musical et à cette époque-là j'avais envie de trouver une voie où je pourrais être moi-même et en même temps faire un maximum plaisir aux gens. J'ai fais des albums, j'ai même changé de nom, de ville. J'avais fait un album où j'avais l’impression d'être allé trop loin : "Soft Power" en 2008. Le chant n'est pas ce que je sais faire de mieux. Deux ans après, j'ai reconnu mon erreur et j'ai conçu le concert de Guiness World Record pour réparer cette faute et changer l'opinion des gens, ce qu'ils pensent de moi. Ce concert, c'était pour montrer aux gens ma vraie personnalité, le narratif de ma propre histoire... Je ne pourrais plus le faire parce que je n'ai plus besoin de vivre des épreuves. Si je dis aux gens que j'ai fait le Guiness World Record je me sens faire partie de quelque chose de vrai. 




Comment s'est passée la rencontre avec Daft Punk?

C.G: Je les ai rencontrés vers 2002 -2003, quand j'ai commencé à visiter Paris et à rencontrer des artistes là-bas. Je me suis retrouvé à une soirée et ils m'ont demandé de faire un remix de leur titre "Too long".  J'ai fait une version au lieu de faire un remix, une version très rétro car je ne me sentais pas capable d'autre chose. Je ne suis pas producteur d'électro. Je voulais être moi-même. Je sais qu'ils ont beaucoup aimé car ils aiment les années 70

Pourquoi revendiquez-vous être influencé par le Rap?

C.G: C'est la seule musique que j'aime, le message me parle beaucoup. Cela me rappelle mon père qui a quitté la Hongrie puis l'Algérie pour se retrouver en France et enfin au Canada. Comme Drake dit: "he started from the bottom", so my father started from the bottom. C'est typiquement l'histoire de l'immigrant qui vient au Canada, qui peut quitter l'Europe et se retrouver dans un monde nouveau. C'est le message du rap et c'est pour cela que ça me touche autant. Ce n'est pas la musique électronique qui me touche le plus, c'est plutôt la musique classique qui me donne des émotions. Et c'est le rap qui me motive, le message du rap me motive.

En quoi le public est-il satisfait quand vous ne respectez pas le piano lors de vos concerts?

C.G: Je respecte le piano mais il y a des moments où il faut avoir du "disrespect". Il y a des musiciens qui le respectent trop et il leur manque une certaine connexion avec l'instrument pour faire de la musique qui a une odeur de réalité. Dans la réalité, il y a toujours des conflits de connexion, la connexion avec le piano doit être le reflet de la réalité. Il faut que ce soit naturel.

Est-ce que vous vous inspirez de des œuvres classiques pour composer vos morceaux au piano?

C.G: Oui beaucoup, beaucoup beaucoup beaucoup ! Dans les musiques classiques, il y a de la magie, il faut juste le temps de regarder la partition et ainsi j'apprends ce secret et je refais ce tour de magie, ça arrive tout le temps. Mais je sais que ça n'arrivera pas avec la musique électronique.

Etant donné que vous êtes québecois, avez-vous déjà rencontré Céline Dion?

C.G: Non je n'ai pas rencontré Céline Dion. (Sourire) 

 Merci à Chilly Gonzales pour l'attention qu'il nous a porté et à Fabienne Bertheau d'avoir rendu  possible l'interview.

Les Journalistes passent à l'action ;)

Pour cette seconde journée en tant qu'apprentis journalistes, nous avons travaillé sur l'amélioration des articles précédents ainsi que sur la préparation de deux nouvelles interviews : Chilly Gonzales et Nicolas Osmont, régisseur lumière de la Cartonnerie. Ensuite, nous avons  visité la Cartonnerie pendant que nos camarades préparaient les interviews et travaillaient sur divers articles.
Durant cette visite nous avons pu découvrir les deux salles de concert (le Cabaret et la Grande salle) mais aussi les coulisses de la Cartonnerie, comme les Studios de répétition et les Backstage... Une expérience des plus enrichissantes !
Certains groupes ont approfondi l'étude des artistes programmés tels que : Chilly Gonzales, Simian Mobile Disco ou encore Modeselektor. 

L'humeur du jour ? À vous de juger!


Live Report: Chilly Gonzales à l'Opéra de Reims



En milieu d’après-midi, deux élèves du groupe B, Linda et Hugo ont été choisis pour assister à l’interview de Chilly Gonzales par Cyprien, ce qui leur a permis d’avoir une approche sur le déroulement d’une interview.
 
D’après eux, le personnage était très intéressant, très à l’aise, et son fort accent américain/canadien était assez drôle à entendre ! Au fil de l’interview, ils ont découvert qu’il avait travaillé avec le célèbre rappeur américain Drake, les français de Daft Punk (notamment sur leur dernier album), ou encore qu’il connait Tiga, un célèbre producteur canadien.  Il a donc une culture rap très développée et leur a confié qu’il n’apprécie pas la musique électronique. D’ailleurs, il ne considère pas ces compositeurs d’électro comme des musiciens. L’interview, c’est par là !

L’heure du repas arrivant, nous sommes allés à l’ancienne caserne des pompiers en face de la cathédrale. Nous n’avons pas été déçus de ce que l’on nous proposait à manger ! Bien rassasiés, il était temps de se rendre à l’Opéra pour assister, au concert de Chilly Gonzales.
Au début, ce n’était que du piano, nous avons donc eu peur de l’ennui… Mais très vite et à notre surprise, il s’est mis à rapper, et nous, ados de 15 à 17 ans, ne pouvions qu’apprécier ! Le concert continuait et s’enchainaient morceaux de piano et couplets de rap. Puis, il a sorti son Ipad, et sur une application permettant de jouer du piano, il a lancé la célèbre musique de la pub d’Apple pour l’iPad qu’il a lui-même composée.

 

Il s’est mis alors à se moquer des DJ électro en remixant de façon complètement loufoque cette musique et en criant « Mom ! Look ! I’m a remixer ! » (Maman, regarde ! Je suis un musicien de la musique électronique !).
Plus tard, Chilly a invité trois personnes sur scène pour jouer avec lui, n’hésitant pas à charrier les français en déclarant: « les français n’ont pas le sens du rythme !!! ». Indépendamment de ses morceaux de piano et couplets de rap, c’est un vrai one man show. C’est un personnage très excentrique et à la fois très à l’aise, se présentant sur scène en simple robe de chambre chaussons. Autant dire que Chilly sort de l’ordinaire !

Chilly Gonzales est un artiste imprévisible, à voir sur scène absolument !

Rencontre avec Nicolas Osmont, régisseur lumière de la Cartonnerie


Mercredi 25 Septembre,  nous avons rencontré Nicolas Osmont, régisseur lumière à la Cartonnerie. Il nous a apporté de la lumière sur son métier...



En quoi consiste votre métier ?
Ici je suis régisseur lumière et donc mon boulot consiste à gérer tout l'équipement lumière lié à l'activité de la salle. C'est à dire que dès qu'il va y avoir un projecteur d'accrocher pour n'importe quel concert, ça passera forcement par moi.

Quel type d'études avez-vous fait pour en arriver là ?  
J'ai un parcours un peu particulier, c'est à dire que je n'ai jamais fait d'études dans le spectacle. J'ai un bac pro commerce: je vendais des chaussures en parallèle, je travaillais beaucoup dans un festival électronique à Caen, le Nordik Impact. C'est grâce à ça que j'ai mis un pied dans ce milieu. Je travaillais comme bénévole au départ, puis, petit à petit, je me suis intéressé au travail de la lumière en posant des questions et en allant proposer mes services dans différentes salles en France pour apprendre, faire des formations. Et puis j'ai appris sur Internet. Je fais partie de ces gens qui sont arrivés dans le métier de façon autodidacte.

Combien de temps faut-il pour installer le matériel ?  
Pour vous donner l'exemple de la scène sur le parvis, aujourd'hui on a l'équipe des monteurs de scènes qui installe vraiment toute la structure et la régie. Nous, les techniciens nous arrivons le lendemain, une fois que la scène est en place, pour monter le plan de feux que j'ai moi-même designé après l'analyse des fiches techniques des différents groupes. Je rappelle ensuite les éclairagistes et les régisseurs de chaque groupe, je leur propose un design de lumière qu'ils valident. Le lendemain, nous venons monter ce design, que l'on terminera en fin de journée.

Quel était votre parcours avant la Cartonnerie ?  
Avant la cartonnerie, je travaillais dans une salle en Normandie, le Cargö, qui est une SMAC (Scène de Musiques Actuelles) comme la Cartonnerie. Cette salle de musique, à Caen, est un tout petit peu plus petite que la Cartonnerie. J'ai fais 5 ans comme régisseur lumière là-bas, et j'ai atterri ici l'année dernière.

J'ai appris que vous êtes également DJ ? 
Oui c'est une espèce de deuxième casquette que j'ai depuis 10 ans. Je pousse des disques dans un délire un peu électro, dubstep, jungle. Je joue quand j'ai du temps libre dans des soirées en France et à l'étranger, mais mon métier principal, c'est d'être régisseur lumière. Être DJ, c'est un plus, c'est un truc pour le fun.

Quelle a été votre plus grosse difficulté lors d'un festival ?  
Des difficultés, ça peut effectivement arriver. Comme par exemple des structures et des équipements qui s'assemblent mal. En général, quand on fait de la régie, on est plutôt partant pour se blinder de travail dès le début, c'est a dire tout passer en revue, anticiper, vérifier parfois chaque détail. On y réfléchit avant l'événement, ce qui nous permet d'arriver un peu plus tranquillement. Mais il arrive parfois qu'on ne puisse pas tout maîtriser. Par exemple, l'année dernière sur le parvis on a eu de gros soucis d'alimentation électrique, des trucs vraiment très ennuyeux! Mais on a fini par trouver la solution, très tard malheureusement, ce qui a provoqué un retard sur l’accueil des artistes et le retard est très difficile à rattraper. Dans ce genre de cas, on est obligé de faire avec!

Jef Barbara, la diva qu'il nous fallait.

 Jef Barbara, androgyne, homosexuel, diva et chanteur : si on adhère, on adore !



 Jef Barbara, jeune québécois androgyne de Montréal se lance en 2009 avec son groupe dans la musique pop. Son premier EP (Extended Play) est signé "Jef & The Holograms". Le groupe se dissout Jef Barbara fait un duo avec Kid Casablanca. Ils sortent tous les deux un deuxième EP, "Barbara Blanca".

Pendant sa jeunesse, Jef adorait écouter Whitney Houston et essayer de l'imiter. Sa mère ne l'a jamais soutenu dans sa passion de la chanson, de plus, elle n'était pas du tout fan de Whitney Houston.  




Jef Barbara aime le "bling-bling", et les paillettes. On le voit dans la plupart de ses clips, il est passionné par la culture gay : il trouve les personnages androgynes très intéressants et se destine à être androgyne de façon très théâtrale avec beaucoup  de costumes et de faux cils. Il chante ses chansons en anglais et en français, il maîtrise très bien les deux langues. Ses chansons sont entièrement inspirées des années 80, avec cette touche de "too much" et d'excentricité qui représente son mode de vie basée sur la "Divattitude".

Son vrai premier album solo "Contamination" est un album aux touches sensuelles voir érotiques, ces thèmes très souvent repris dans ses chansons viennent des musiques R'N'B* qu'il écoutait adolescent. 

Jef Barbara, s'il n'avait pas été chanteur, avoue qu'il aurait sans doutes était psychanalyste, instituteur ou travailleur du sexe. Quelque part l'on retrouve ces trois métiers dans l'univers de ses chansons peu communes.

Le deuxième album de Jef Barbara " Soft To The Touch" est déjà en précommande. Il sera dans les kiosques le 30 Novembre 2013.   

Il sera présent à la Cartonnerie Jeudi 26 Septembre à 20 h. Prix d'entrée : 15€. 

mercredi 25 septembre 2013

Zoom sur... Simian Mobile Disco




Simian Mobile Disco est un groupe anglais de musiques électroniques fondé en 2002 par James Ellis Ford et James Anthony Show en marge du groupe rock Simian, auxquels appartiennent alors les deux musiciens. Au sein de Simian Mobile Disco, les deux producteurs réalisent dès 2003 des remixes pour des titres de Simian, Air, The Go ! Team, Tahiti 80 etc. Le duo produit ses propres maxis dès 2004 sur plusieurs labels et notamment les titres « The Count » en 2005, puis « Hustler » en 2006.  

Nous vous laissons apprécier un extrait de leur concert : 


*


Pour les voir en live, rendez-vous le vendredi 27 septembre sur le parvis de la Cathédrale!


Modeselektor : la Deustch Touch !

 Modeselektor - un dragon du son gourmand et infatigable qui crache de la distorsion à la place du feu

Modeselektor est un groupe de musique électronique composé de 2 allemands nés à Berlin,  Gernot Bronsert et Sebastian Szary . Ils ont commencé à faire de la musique ensemble en 1996, on a qualifié leur style musical de dubstep, rap, techno, mais ils préfèrent ne pas être étiquetés comme ayant un style particulier. Leurs premiers morceaux ont été joués dans des Raves Party pendant la réunification des 2 Allemagne. Petit à petit, ils se sont fait une place dans la musique électronique . 

En 2000 ils signent un contrat de production avec le Label Bpitch Control. S'ensuit leur premier Extended Play* (EP) "In Loving Memory" suivi d'une participation au Sonar - festival de musique de Barcelone - et de nombreuses collaborations avec Ellen Allien, DJ Feadz ainsi que Apparat. En 2005 Modeselektor sort son premier album "Hello Mom !".  

En 2007, ils produisent une compilation de remixes de leur premier album avec des artistes renommés tels que : Radiohead, Nathan Fake et une dernière collaboration avec TTC un groupe de rap français : le titre "Une Bande De Mec Sympa" est né de cette collaboration . Le 11 Septembre de cette année là, sort leur second album "Happy Birthday !". En 2009, ils publient une nouvelle collaboration avec Apparat qui aboutit à l'album "Moderat". Modeselektor décide en 2009 de créer son propre Label Monkeytown Record




En 2011, sort leur troisième album "Monkeytown".  Modeselektor a aussi aidé de jeunes artistes à se faire connaître comme Bambounou qui a sorti son album sous leur Label .

Modeselektor a créé un projet qui porte le nom de "Fifty Weapons" ayant pour but de publier 50 disques, ils en sont actuellement à 35! La question que tout le monde se pose : vont-ils continuer à produire des albums après avoir terminé leur projet ?
Mystère ... 

Rendez-vous à 18h30 à la Cartonnerie pour la projection "We are Modeselektor".

*Single de 2 à 5 pistes .
 

mardi 24 septembre 2013

Live report 24 septembre : le commencement !


Mardi 24 septembre 2013 , nous avons découvert l’univers des blogs présenté par Cyprien, passionné de musique et fondateur du site  Phonographecorp.com

Cyprien nous a présenté comment faire un blog, le promouvoir et le tenir. C'est lui qui nous aidera tout au long de la semaine à alimenter notre blog « Libergier part en live ». Cyprien est un blogueur, qui n’était pas destiné à cette activité, mais après avoir beaucoup voyagé, il s’est découvert une véritable passion pour la musique. Il a donc décidé d’ouvrir son propre blog avec des amis, afin de partager leurs connaissances de la musique électronique.

En début d’après-midi, nous avons enfin reçu les badges dont nous avons rêvé tous les jours !! Ensuite, nous avons interviewé Guilhem Simbille, le directeur artistique du festival Elektricity, qui nous a éclairé sur son métier et nous a fait découvrir le festival sous un autre angle.

Vers 17H, le groupe rémois « The Wolf Under The Moon », en résidence à La Cartonnerie, répètera pour la représentation de Jeudi soir. C’est une première pour nous, qui n’avons jamais assisté à un filage (répétition générale dans le monde de la musique).



Nous avons la chance de travailler dans une ambiance détendue… Mais à la fois mouvementée :) 


Restez connectés, la suite ne tardera pas…