samedi 4 octobre 2014

Interview de Salut c’est cool

Comment vous viennent ces idées totalement barrées quand vous êtes en live, par exemple de faire des barbecues sur scène ?

Martin : On aimerait bien voir d’autres groupes faire ça, ce genre d’association barbecue/concert. Et puis comme les concerts sont souvent à l’heure du repas, on a un peu faim. Pour nous, c’est un moment convivial (rires).
Luis : On aime bien mélanger les choses, faire en sorte qu’à l’heure du repas on puisse danser aussi, c’est sympa ce genre de mélange.
         
Avez-vous déjà eu des problèmes en rapport avec vos délires sur scène ?

Martin : Oui, il nous est déjà arrivé de casser des scènes.. Trois ou quatre fois...(rires)
Luis : On s’est d’ailleurs fait un peu gronder... mais tendrement !
Martin : Ce n’était pas vraiment à cause de nous, c’est plutôt l’évènement qui a fait ça, le public sautait trop fort sur scène et ça a fait des trous…
Luis : A cause des circonstances, mais on les a cassées tendrement, donc on s’est fait gronder tendrement !

 

Le groupe Salut c'est cool.

 
Vous arrive-t-il de douter de votre santé mentale ?

Luis : C’est quoi le sentimental ?
Martin : Mais non, santé mentale ! Non, pas par rapport à ce que l’on fait  (rires)
Joseph : Non, on est droit dans nos bottes !
Martin : Bonne santé physique et mentale, enfin il me semble...
Joseph : Après on ne sait pas vraiment quand on est fou et on reconsidère les frontières de la folie… Et on n’a peut-être pas la même conception de la folie !
Martin : Pensons aussi que l’expression "c’est un truc de fou" s’est beaucoup généralisée,  redéfinissant la folie à un terme plus global…
Luis : On est très très sain.
 
Comment en êtes-vous arrivés là ?

Luis : On s’est rencontrés tous les quatre à l’école et on a été ensemble au collège, lycée, études supérieures…
Joseph : Du coup, on a eu envie de faire de la musique et on s’est lancé !


Et comment avez-vous eu envie de faire ce type de musique ?
Martin : C’est le genre de musique qu’on aime…
Joseph : De la musique qui tabasse ! (rires)


D’où l’explosion des scènes…
Luis : Oui, vu que c’est la musique qu’on aime, on a tout donné !
Martin : Et j’espère qu’on aimera toujours cette musique là !
Luis : C’est une musique qui permet de danser ensemble, de partager tout ça !

Vous savez qu’il y a des journalistes qui disent que vous faites revivre le punk à travers vos musiques.

Luis : Oui, on a lu ça.
Martin : Et toi, ça te parle le punk ?
(Pas de réponse de la part de Pierre, rire général)
Martin : Plus sérieusement, je ne pense pas que le punk soit vraiment mort...
Luis : Certes, il y a eu un âge d’or, mais le punk ne s’est pas éteint. Il a été plus généralisé. Aujourd’hui punk ça veut dire tout et n’importe quoi…
Martin : Mais on n’a pas la prétention de faire revivre le punk à travers nos musiques, on est plutôt disco.


Parlons avenir, où vous-voyez où dans cinq ans ? En studio ? De retour à la maison ?
 
Martin : Houlà, aucune idée !
Luis : Je ne sais pas.
Martin : Déjà, on ne sait pas où on en sera dans un an, alors dans cinq ans… D’ailleurs j’ai acheté une place pour une pièce de théâtre l’année prochaine et c’est totalement stupide parce que je ne sais pas où je serai. Alors me projeter dans cinq ans…
 
Qui est le taré qui s’occupe des clips ici ?
Salut c’est cool : Nous quatre ! On est tout les quatre tarés ! On fait tout ensemble: la musique, les clips, les poèmes.
D’où viennent les idées de vos morceaux ? Plutôt de projets sérieux ou de délires entre potes ?
Luis : On ne dissocie plus trop le sérieux du délire en fait.
Lakers : On part de projets sérieux mais qui nous font rire. En clair, on fait du rigolo sérieux.
Martin : Oui, on reste sérieux, mais tout en délirant.
Luis : Le sérieux et l’amusement ne sont pas indissociables, on en est la preuve même.


Comment le public réagit-il à vos lives ?
Joseph : Ça dépend, jusqu’à maintenant ça s’est bien passé.
Luis : Cet été, on a fait pas mal de concerts et à chaque fois on a eu un très bon accueil.
Martin : On a toujours eu de la chance, mais ça dépend, on prévoit les lives en fonction du public et de la salle dans laquelle on joue.

Qu’est-ce que vous vous dites quand vous regardez vos vieux concerts ? Lakers : Ça nous rappelle des souvenirs, des trucs qui se sont passés il y a longtemps…
Martin : Moi, je me trouve gros (rires)
Luis : Généralement, on ne regarde pas trop nos concerts. Si on va sur YouTube, c’est pour regarder d'autres groupes, pas nous-mêmes.


Vos parents sont au courant de vos activités ?
(rire général)
Luis : Le contraire serait difficile.
Martin : D’ailleurs, ils sont presque tous déjà venus à nos concerts… Presque. (les regards se tournent vers Lakers, rire général).

Si on vous dit jambon ?
Lakers : beurre.
Martin : (incrédule) Euh… pourquoi pas, enfin jambon, ok. Tu payes ?
Joseph : Cool.

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