Pourquoi
avez-vous choisi « Alb » comme nom de scène ?
Mauvaise
première question, on va dire que ça n’a pas grand intérêt, du coup je vais
essayer de contourner en disant que finalement je l’ai gardé parce que ça a
fini par me coller à la peau comme un prénom, c’est devenu un truc un petit peu
générique. C’est parti d’une erreur de traduction, je voulais un truc qui soit
court, qui soit facilement identifiable et qui commence par « a »
avec une seule syllabe. Après la signification de « Alb » en anglais
veut dire l’aube du prêtre, en arabe ça veut dire : le cœur, je
crois. Et Alba, en Italien ça veut dire : Aube du jour. Donc ça n’a
pas un grand intérêt mais je l’ai gardé et je m’amuse avec, par
exemple : Amour les bains.
Quelles
sont vos influences musicales ?
Elles sont
très très larges, je ratisse dans tous les sens, que ce soit de la musique
électronique à la pop des années 60. Je suis plus influencé par les sonorités
que par les artistes. Mes sonorités me viennent des années 60 à nos jours.
D’où
vous vient votre passion pour l’électro pop ?
Je dirais au
début des années 2000, quand j’ai commencé à faire des brocantes. C’est
bizarre, parce qu’avant j’étais plus Rock et j’utilisais plutôt des guitares et
quand j’ai commencé à faire un peu les brocantes avec ma copine, à l’époque,
j’ai ramassé des orgues et des synthétiseurs, et bizarrement, je me suis mis à
écouter la musique qui allait avec. J’ai
un peu commencé à l’envers en fait, via les instruments. Et après j’ai
découvert Air, tout ça, et la synthé, c’est trop bien ! Maintenant c’est devenu
une vrai passion.
Être de Reims a-t-il été un atout ou une contrainte pour vous lancer dans la musique ?
Un petit peu des deux, en fonction
des époques. Par rapport à l’émergence de notre scène rémoise et aux copains, chacun a un peu servi sa cause, mais on était tous en rapport les uns avec les
autres. Je
pense qu’au final on s’en fout d'où on vient. On voulait tous faire une musique qui a
pour but de s’exporter. Je me rends compte que
c’est assez local, c'est un peu avec la presse parisienne qu’on parle de Reims et
de la scène rémoise. Parce que là je suis en tournée en ce moment et les
gens ne savent pas que je viens de Reims, ils ne connaissent pas vraiment les
projets de Reims non plus. Voilà c’est pas forcément un atout, c’est neutre, je
pourrais venir de Nancy ce serait pareil, après je suis très content de venir
de Reims hein !
Comment avez-vous réagi lorsque
Peugeot vous a contacté pour l’une de ses publicités en 2012?
J’étais très content ! Ça m'a beaucoup plu. J’étais au Japon en pleine tournée
avec Pierre et on allait passer sur scène, un éditeur m'a appelé et m'a dit:
"Clément assieds-toi... et Peugeot tout ça... gros budget" etc. Et du coup j’étais
très content, c’était la veille de ma rentrée en France après un mois de tournée. En plus je suis devenu papa 5 jours après donc c’était un bon moment, c’était parfait cette petite
synchro avec Peugeot!
Comment vous sentez vous à quelques heures d’un concert à Reims et
particulièrement sur le parvis de la cathédrale ?
J'ai passé 17 ans à Reims, maintenant je suis sur Paris. C’est beaucoup
d’émotions justement parce que je suis parti. Quand il a été question de faire
cette date sur le parvis au début de l’année, en janvier, je ne savais pas encore que j’allais partir de Reims cet été, et là maintenant ça sonne un peu comme un
départ et une petite fête de départ donc ça ajoute pas mal de pression et
d’émotions à l’ensemble. C’est à
la fois un départ et un point de départ, il y a un côté consécration, et cela fait un
moment que j’attends cette date sur le parvis, enfin! Avec tous les potes qui
s'y succèdent au fur et à mesure, cette année c’est mon tour!
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